Le Compendium

Stéréoscope

Stéréoscope de Brewster pour vues  de 6 x 13 cm

Vues stéréoscopiques appartenant à la série "NOTRE DAME"

"...Lorsque nous examinons des objets peu distants de l'oeil, les images formées sur les deux rétines ne sont pas tout à fait pareilles ; il y a, en effet, des points que l'oeil droit peut apercevoir, et qui sont invisibles pour l'oeil gauche, et réciproquement. Si, par exemple, on regarde le dé représenté par la figure 702 avec l'oeil droit, on apercevra une perspective de la face de droite, et la face de gauche sera invisible ; le contraire aura lieu si on examine avec l'oeil gauche. Suivant M Wheatstone, c'est à la combinaison de ces deux images dissymétriques qu'est précisément due la sensation de relief. Cette ingénieuse théorie est confirmée par les effets d'un instruments connu de tous aujourd'hui sous le nom de stéréoscope (fig. 703). Au fond d'une boîte divisée en deux compartiments par une cloison longitudinale on place deux dessins représentant, l'un l'image droite, l'autre l'image gauche d'un objet en relief : sur la face antérieur de la boîte sont disposés deux prismes, ou plus exactement deux demi-lentilles qui donnent aux rayons lumineux, comme le montre la figure 704, la même direction que s'ils venaient de l'objet ; l'oeil croit apercevoir l'objet lui-même avec un relief très sensible. (...). Ce sont ordinairement des épreuves photographiques que l'on place dans le stéréoscope ; pour les obtenir, on se sert d'une chambre munie de deux objectifs qui joiuent le rôle, l'un de l'oeil droit, l'autre de l'oeil gauche. On dirige l'axe de l'instrument vers la portion centrale de l'objet à reproduire.
Le stéréoscope a été imaginé par M. Wheatstone,  mais le modèle connu du public est une modification de l'instrument primitif due à M. Brewster"

Ces dessins et le texte qui les accompagne appartiennent au TRAITÉ ÉLÉMENTAIRE DE PHYSIQUE de A. PRIVAT DESCHANEL édité en 1869. Sur les faces supérieures des dés de la Fig. 702, on remarque une petite erreur : les diagonales passant par chaque couple de points noirs formant les "2" devraient être parallèles. On retrouve un dessin identique, donc avec la même anomalie,  dans "L'OPTIQUE" de Fulgence MARION, éditée par la librairie Hachette  et Cie  en 1874 (Bibliothèque des Merveilles). C'est le même dessinateur qui a travaillé sur les deux ouvrages à quelques années d'intervalle ...

Au dessus, une boîte en carton contenant une série de douze "positifs" sur un même thème. Chaque plaque de verre est protégée par un étui de papier cristal.

 

A droite, un coffret à rainures pour le rangement d'une cinquantaine de vues stéréoscopiques.

L'éclairage des images sur support transparent est assuré par un verre dépoli que l'on oriente vers une source lumineuse. Dans le cas de l'utilisation de positifs sur support cartonné, c'est la lumière réfléchie par le miroir plan du volet mobile qui éclaire l'image. 
La mise au point est réalisée en tournant le bouton moleté qui agit sur l'optique de l'appareil.

Cet emballage intact date probablement des années 1930. Il protège une boîte qui n'a pas été ouverte : elle contient une douzaine de plaques stéréoscopiques vierges fabriquées par la Société LUMIERE dans ses usines de Lyon.

Châssis transposeur permettant le tirage des vues stéréoscopiques.
A droite, l'article du catalogue de la Manufacture d'Armes et Cycles de St. Etienne de 1928

Catalogue of Optical & Philosophical Instruments
William Y. McAllister - 1867

 

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